«C’est exceptionnel ce que nos ancêtres nous ont laissé. La richesse de ce patrimoine doit être conservée, c’est un devoir d’histoire et de respect pour un travail fabuleux. »

« Nos ancêtres construisaient lorsque le besoin se faisait sentir, lorsque la place devenait trop insuffisante pour l’être humain et le bétail. Ils ne gaspillaient pas la terre, source de revenus, garantie de survie.
Cette architecture de survie s’est progressivement perdue lorsque la modernité, le confort, la mécanisation se sont emparés de l’homme. Ici dans le Val d’Hérens comme dans d’autres régions, les traces de cette agriculture de montagne sont encore bien visibles. »

Olivier Cheseaux, de l’atelier d’architecture anakoarchitecture, a rénové une grange-écurie en 2011 à La Forclaz : le mayen à Pierre, son prototype.

De cette expérience est né le concept d’anako’lodge, qui se base sur le respect du patrimoine architectural vernaculaire de nos montagnes.

C’est en 2015 que six bâtiments agricoles (granges, raccards et greniers), voués à la démolition, ont été sauvés, démontés dans différents lieux de la vallée pour être reconstruits au village de La Forclaz, dans le plus pur respect du patrimoine.
Les structures extérieures sont restées authentiques et les ouvertures existantes sont conservées.
L’intérieur a été aménagé de manière extrêmement moderne ; le patrimoine étant mis en valeur par une transformation contemporaine et l’utilisation de matériaux nobles, sans artifice, sans faux vieux ou imitation.
Toutes les pièces de bois sont récupérées et réutilisées pour le remontage ainsi que pour la récupération des éléments existants en vue de leur réutilisation.

Les aménagements extérieurs sont réduits au minimum afin de conserver la topographie du site intact.
Tous les mayens se trouvent regroupés au cœur de la prairie, du pâturage.